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La programmation de la 40ème édition des Trans Musicales

04 novembre 2018
Rédigé par Florian Sallaberry

Cette année marque la quarantième édition des Trans Musicales. A cette occasion, le festival propose une web-app innovante : Trans Music Maps.

Essayant de placer les différents groupes ayant joué aux Trans sur une carte en fonction de leur style, l'appli démontre l'incroyable éclectisme du festival défricheur rennais. Elle permet d'apercevoir l'évolution des programmations explorant de nouveaux sentiers mais également la liste impressionnante de cracks ayant écumé les scènes du festival. On peut en effet voir, preuve photographique à l'appui : Moondog, Nirvana, Lenny Kravitz, Portishead, Daft Punk, Kraftwerk, les Fugees ou même ... Faudel. En attendant de retrouver les nombreux artistes présents du 5 au 9 décembre à Rennes sur cette map, nous vous présentons quelques-uns des grands axes de cette programmation.

La première composante marquante est l'influence des musiques africaines ; on retrouvera par exemple le jeudi le kuduro explosif de l'Angolaise Pongo du côté du Hall 8 ou le pop-rock aux influences touareg de Bafang à l'Etage. Le vendredi, on pourra croiser la reine kenyane hip-hop Muthoni Drummer Queen, dont le flow rappellera la venue récente d'une certaine M.I.A., ainsi que l'afrobeat teinté de funk des anglo-ghanééens  K.O.G. & The Zongo Brigade. On peut citer encore le Néerlandais Arp-Frique ou les Réunionnais Saoda'J.

Les musiques électroniques seront, comme d'habitude, très présentes dans le Parc des Expositions. On y verra le jeudi la création d'une habituée des Trans, Missill,  qui présentera son projet féminin et militant O'Sisters. Vendredi, c'est l'électro bricolo-rigolote de Ouai Stéphane ou la techno savante des locaux Atoem  qui nous feront danser. Enfin, le samedi, il est fort probable que nous soyons happés par la techno tribale à base de percussions des Ougandais Nihiloxica, par celle puissante de Charles Trees ou celle teintée d'italo-disco de Fabrizio Rat.

Cette 40ème édition marque également la part belle aux musiques rock : le post-punk méchant de Sink Ya Teeth et de Nova Materia fera trembler les murs de l'Ubu pour la soirée d'ouverture ou bien la soul du vieux Robert Finley ou des plus jeunes Black Pumas : performances vocales incroyables à ne pas manquer le jeudi du côté du Hall 8. A noter également, l'indie pop de Bigger (à l'Etage le vendredi) et Bodega (Samedi, Hall 3), le british rock très 60s de The Surrenders (Vendredi, Hall 3) et le rock radical des jeunes toulousaines Madam en clôture à l'Ubu le dimanche soir.

A noter enfin la création à l'Aire Libre confiée cette année à la chanteuse et actrice Aloïse Sauvage, l'électro chantée aux influences hélénniques de Johan Papaconstantino ou la venue du métamorphe Disiz La Peste qui vient présenter son dernier album radical Disizilla.